REVUE OCTOBRE 2019 - N°73/22

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CAF Hautes Vosges - Revue Octobre 2019 -
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Photo Alain Ayroulet - Le Grand Combin depuis la cabane de Panossière. Camp d'été d'alpinisme, juillet 2019
Photo Alain Ayroulet - Le Grand Combin depuis la cabane de Panossière. Camp d'été d'alpinisme, juillet 2019

L'édito du président du comité départemental

On peut voir dans la presse actuellement des photos de glaciers emblématiques du Massif du Mont Blanc : la Mer de Glace, le Glacier des Bossons et le Glacier d’Argentière, prises en 1919 et reprises exactement à l’identique en 2019.

Le jeu des différences est stupéfiant. En un siècle, les glaciers ont laissé place à de la roche sur de grandes surfaces. Certaines parties de glacier ont perdu plusieurs centaines de mètres d’épaisseur par endroit et leur surface diminue inexorablement. On

assiste en direct à la mort lente des glaciers.

Certains disent « C’est à couper le souffle et ça brise le coeur ». D’autres rétorquent « Au Moyen-Age, la Mer de Glace avait la même taille qu’aujourd’hui. Et puis, avec le petit âge glaciaire qui a duré plusieurs siècles, le glacier est descendu jusque dans la

vallée ». Ce qui est parfaitement exact.

Mais entre temps, l’homme a pris la main et une bien mauvaise main. C’est « le » problème majeur de la planète Terre mais n’entrons pas aujourd’hui dans ce débat. Les livres mythiques de Gaston Rebuffat édités dans les années 1960 : « les 100 plus

Belles Courses » ont été revisités. Certaines courses de glace n’ont plus de glace, certaines courses de rocher n’ont plus

de rocher, certaines courses de neige n’ont plus de neige. Certains refuges sont complètement désertés, comme celui des Grand Mulets en été. Certaines courses mixtes très classiques comme la Traversé de la Meije sont devenues beaucoup plus ardues. Le résultat est simple : au lieu de plusieurs dizaines de cordées par jour, il n’y a en plus qu’une ou deux d’alpinistes chevronnés.

Que doit faire l’homo alpinistus qui est en chacun de nous sinon se résigner et pleurer.

Il existe dans l’ADN de l’homo alpinistus une faculté extraordinaire, c’est la faculté d’adaptation à son milieu.

Eh bien, adaptons-nous, anticipons et projetons-nous demain sans pleurer sur hier ou avant-hier !

Si on souhaite encore faire du ski alpin dans les Vosges, ce sera désormais sur de la neige de culture.

Si on souhaite encore faire du ski de rando, ce ne sera plus du « ski de printemps » mais d’hiver. On rangera désormais nos skis en avril.

Si on souhaite encore faire des courses de neige ou glace, on rangera désormais nos crampons en juillet.

Si on souhaite encore faire des courses en rocher, évitons les parois de haute montagne qui se délitent sous l’effet du réchauffement climatique.

Dans nos « petites » Vosges, nos facultés d’adaptation sont largement sollicitées chaque hiver. Nous avons donc un temps d’avance. Mais c’est également devenu réalité, été comme hiver, dans les Alpes « hautes ».

 

Bon hiver à tous les Clubs Alpins vosgiens, sachons adapter nos dates de sorties aux réalités climatiques mais surtout restons vigilants et prudents.

N’oublions pas de mettre dans nos sacs à dos le triptyque de sécurité qui peut nous sauver la vie : pelle + sonde + DVA.

 

Bertrand BOUCHER.

Gend'Loc : se localiser grâce à un smartphone

IMPORTANT : nous avons été informé que le PGM ne doit plus être appelé directement. Dans tous les cas, en situation d'urgence, il faut appeler le 112 (ou à défaut le 17, 18 ou 15) en précisant le cas échéant qu'il s'agit d'une demande de secours en secteur montagne de manière à mettre rapidement dans la boucle le secouriste (PGM ou  SDIS) d'astreinte.

Passer par le 112 permet de gagner un temps précieux, en particulier sur le versant vosgien du massif, où les gardes entre PGM et SDIS alternent toutes les semaines.

Cette procédure ne remet pas en cause l'utilisation du système GendLoc utilisé par les services de secours.

 

Cet été, l'actualité a montré à quel point la localisation rapide et précise d'une personne ayant besoin de secours peut s’avérer vitale. Dans l'urgence il n'est pas aisé de se localiser précisément, on peut également s'être égaré ou ne pas être à l'endroit que l'on imagine ; comment dans ces conditions fournir des informations précises et pertinentes aux secours ?

La gendarmerie et plus particulièrement les pelotons de montagne, est équipée du système GendLoc permettant de transmettre sa position précise à partir d’un téléphone portable. Lancé d’abord à titre expérimental en 2013, le système a fait la preuve de son efficacité et est adopté par de plus en plus de services de secours.

Pour utiliser ce système il faut :

 

  • Disposer d'un smartphone avec GPS,
  • Activer le GPS de préférence au début de l’activité car le calage sur les satellites peut, selon les conditions et la topographie, prendre du temps,
  • Selon le massif dans lequel on se rend, avoir enregistré le numéro de téléphone du Peloton de Gendarmerie de Montagne (PGM). Sur le massif vosgien c'est le 112 qui doit être appelé. Le PGM ne doit plus être contacté directement.
  • Il peut aussi être utile de disposer d’une batterie de secours,
  • Être en zone de couverture 3G/4G (c’est le seul point de cette liste que l’on ne maîtrise pas…)

Il n’y a pas d’application à télécharger et le système est compatible avec tous les systèmes d’exploitation.

 

Procédure en cas d’urgence :

 

  1. Appeler les secours
  2. Le secouriste envoie alors un SMS avec un lien HTML
  3. Cliquer sur le lien et accepter de partager sa position
  4. Vous êtes alors localisé précisément sur une carte du centre de secours.

 

Cet outil performant permet de gagner un temps pouvant s’avérer précieux lors du déclenchement des secours. Les personnes simplement égarées peuvent parfois être guidées à distance sans déclencher des moyens de secours lourds et coûteux.

A savoir également : si vous avez des difficultés à entendre ou parler, vous pouvez aussi envoyer un SMS au 114. Vous communiquerez alors par écrit avec votre correspondant.

Ce numéro peut également être utile lorsque le niveau de réception du réseau est insuffisant pour passer un appel vocal. Un SMS peut passer avec une réception réseau dégradée.

Rémi

Le triptique ARVA, SONDE, PELLE

 

 

Délai de localisation d'une victime à l'aide d'un DVA (Détecteur de Victime d'Avalanche) : 5 mn pour des personnes entraînées.

 

 

 

 

 

Délai de localisation ET de dégagement de la victime :

DVA + sonde + pelle = 15 mn            - Taux de survie des victimes : 80 à 95 %

DVA + pelle                = 30 mn            - Taux de survie des victimes : 40 à 50 %

DVA + sonde             = 1 heure           - Taux de survie des victimes : 20 %

DVA                            > 1 ou 2 heures - Taux de survie des victimes : < 20 %

Pas de DVA              = attendez le printemps, la neige finira bien par fondre...

 

Il est aberrant de localiser une victime en cinq minutes et de mettre ensuite une heure pour l'atteindre.

Il est également faux de penser que l'équipement DVA + pelle + sonde ne concerne que les skieurs hors piste et les skieurs

de randonnée. Il peut tout aussi bien concerner le randonneur à raquette ou l'alpinisme hivernal ou estival. La nécessité de

s'équiper dépend avant tout des conditions d'enneigement, du moment et de l'itinéraire qui peut passer sur ou sous des

pentes susceptibles de décrocher.

Si l’accident devait survenir et qu’une personne est ensevelie, ne pas hésiter à déclencher les secours immédiatement quitte à les annuler par la suite si la situation s’arrange.

Le temps gagné par une alerte rapide peut s’avérer vital.

Rémi

INFORMATIONS DIVERSES

Prêt de matériel

Le prêt de matériel est réservé en priorité aux sorties collectives organisées par le club.

Ce matériel (casques, baudriers, crampons, piolets...) est (très bien) rangé à Kichompré, à côté de Gérardmer.

Il est possible de réserver en ligne, allez voir la rubrique "prêt de matériel" sur le site.

Vous pouvez aussi contacter Francis GREMILLET ou bien François TISSERAND

Mur d'escalade de la patinoire de Gérardmer

Comme tout le complexe sportif de Gérardmer (patinoire, piscine,...), il est fermé pour de gros travaux de réfection.

Réouverture possible en décembre 2019.

Les médaillés 2019

 Médaille d'argent pour 25 ans de CAF  Médaille d'argent pour 50 ans de CAF

Anne DIOT

Béatrice LO JEANPIERRE

Nicole GÉRARD

André JACQUEL

Michel RIEBEL

Pratique du ski de randonnée en station

L'attention des skieurs de randonnée est attirée sur l’existence, dans les stations de ski de Gérardmer et de La Bresse-Hohneck, d'arrêtés municipaux interdisant la pratique du ski de randonnée sur les pistes. En particulier, il est interdit de remonter les pistes à contresens des skieurs, même en bordure de piste.

Il est impératif de respecter ces arrêtés ; en cas d'accident la responsabilité du skieur de randonnée est engagée.

La descente sur les pistes après fermeture de la station est également prohibée pour des raisons de sécurité. Les opérations de damage des pistes débutent dès leur fermeture et le treuil peut être utilisé. Le câble du treuil peut alors fouetter toute la largeur de la piste et avoir l’effet d’un couperet.

Grand Parcours d'alpinisme 2020

Ce grand rassemblement d'alpinistes aura lieu les 7 et 8 mars.

Il est également ouvert aux non membres du CAF et il est particulièrement adapté aux débutants souhaitant découvrir l'alpinisme en évoluant dans les couloirs enneigés

proches du Hohneck, accompagnés par des cadres des Clubs Alpins participants.

Pour ces cordées d'initiation, le nombre de places est limité, inscrivez vous suffisamment à l'avance. Il sera aussi possible d'emprunter du matériel (crampons, piolets ...) en fonction des disponibilités.

Vous trouverez plus de renseignements d'ici début décembre sur ce site.

Un cafiste vosgien au Tor des Géants

Paul André Braun, passionné de ski de rando et de trail a réalisé une belle performance à l'un des trails les plus difficiles au monde, le Tor des Géants : 356 km, 29 500 m de dénivelé.

Si vous êtes intéressés, vous trouverez plus d'info sur sa page facebook.

Découverte, pratique du ski de randonnée nordique

Nous envisageons des sorties :

  • De 1, 2 ou 3 jours dans les Vosges
  • D’une semaine, de gîte en gîte, dans des massifs montagneux adaptés proches : Forêt Noire, Monts d’Auvergne, Autriche, Vercors…
  • De 2 semaines en Scandinavie fin mars / début avril : Norvège, Suède…

 

Nous utiliserons les refuges gardés ou en self-service. Les sacs seront donc moyennement chargés. Les plus motivés essaieront peut-être la pulka.

Les dates, les destinations et les itinéraires seront définis au cours de l’hiver selon les conditions météo et les disponibilités des participants.

Si vous voulez vous joindre à nous, consultez régulièrement le site internet du CAF Hautes Vosges et contactez nous :

Isabelle et Didier Marquis  ou Laurence et Christian Helle

Programme des sorties

Le programme des sorties se trouve ICI. Il est complété au fur et à mesure par les initiateurs qui encadrent ces sorties. Les demandes d'inscriptions se font directement dans l'agenda des sorties.

 

Petit aperçu non exhaustif des sorties envisagées : 

 

Décembre 2019

Pour celles et ceux qui ont de la disponibilité en semaine : cascade de glace en fonction des conditions de froid, ski de randonnée ou cramponnage dans les couloirs : contacter Philippe COME

 

  • S 14 et D15 - David AUBERT : Ski de rando, selon conditions : Préalpes suisses, Val Bedretto, Suisse Centrale. Exemple : les combes du Diemtiegtal, Cristallina... Nuit en refuge ou en vallée. D+ : 1000/1500. Niveau : AD 3.2/3.3 Max
  • Me 18 - Alain FOUCHET : Initiation alpinisme

 

Janvier 2020

  • S11 et D12 - David AUBERT : Ski de rando. Départ le vendredi soir, hébergement à Chatel. Selon conditions : Le mont de grange, pointe de Bellevue, Haut Sex, pointe de Lachau... D+ 1000/1500 Niveau : AD 3.2/3.3 Max.
  • D12 - Thierry GÉRARD : Initiation vers l'autonomie Ski de rando Cycle Jour 1 : ARVA. Hautes Vosges. D 500 m. Difficulté F. 10 places
  • D12 - Philippe COME : Ski de rando. Massif des Vosges. Tous niveaux.
  • D19 - Thierry GÉRARD : Initiation vers l'autonomie Ski de rando. Cycle Jour 2 : Conversions. Hautes Vosges. D 500 m. Difficulté F. 10 places
  • Me22 - Alain FOUCHET : Initiation alpinisme.
  • S25 - Philippe COME : Cramponnage. Couloirs du massif des Vosges. Tous niveaux.
  • D26 - Christian VALDENAIRE : Ski de randonnée : "Rainkopf Rassemblement"

 

Février 2020

  • D9 - Philippe COME : Ski de rando. Massif des Vosges. Tous niveaux.
  • S15 et D16 - David AUBERT : Ski de rando, selon conditions : Préalpes suisses, Val Bedretto, Suisse Centrale. Nuit en refuge. D+ : 1000/1500. Niveau : selon conditions, AD 3.2/3.3 Max
  • Du D16 au S22 - Isabelle MANGIN, Alain AYROULET : Ski de rando dans les Alpes du Sud, en étoile. Étapes peu difficiles de 800 à 1200 m. Hébergement en demi pension en gîtes et refuges gardés. 12 places.

 

Mars 2020

  • S29 février et D1° mars - Thierry GÉRARD : Initiation vers l'autonomie Ski de rando. Cycle jour 3 : Cabane du Wildhorn 2300 m. D 1000 m. WILDHORN 3248m. D 950 m. difficulté PD-. 10 places
  • S7 et D8 - Christian VALDENAIRE : Grand Parcours d'Alpinisme dans les Vosges
  • Me11 - Alain FOUCHET : Initiation alpinisme.
  • S14 et D15 - Philippe COME : Ski de randonnée. Oberland suisse Wildstrubel 3243 m. J1 refuge Lammeren par le Gemmipass (téléphérique depuis Leukerbad), J2 Wildstrubel. Niveau peu difficile.
  • S21 et D22 - David AUBERT : Ski de rando en Suisse centrale. Départ de l'Oberalppass (train). Traversée Oberalppass Hospental sur 2 jours avec nuit à Vermigelhütte. D+ 1000/1500, AD 3.2/3.3 Max
  • S28 et D29 - Thierry GÉRARD :Ski de rando Cabane de Dix par col des Ignes. D 1300 m. difficulté PD. Mont Blanc de Cheilon. D 1000 m. difficulté AD-. 10 places.

 

Avril 2020

  • S4 et D5 - Philippe COME : Ski de randonnée. Dômes de Miage 3670 m. Traversée. Descente par Armencette. Refuge des Conscrits. Niveau AD.
  • S11 et D12 - Thierry GÉRARD : Ski de rando Cabane Bertol. D 1300 m. Tête Blanche puis col du mont Brulé. D 800 m. Difficulté PD+. 10 places.
  • Du L13 au S18 - Isabelle MANGIN, Alain AYROULET : Raid de ski alpinisme : les 4000 m du Mont Rose versant italien. 5 nuits en refuges gardés, demi pension. Très bonne condition physique nécessaire. 10 places.
  • S25 et D26 - Philippe COME : Ski alpinisme. Aiguille de l’éboulement 3599 m Couloir sud ouest 400 m AD. Refuge de Leschaux non gardé.

 

Mai 2020

  • Du V1° au D3 - Michel BRISSAUD : Randonnées pédestres à Ornans (Doubs) : vallée de la Brême, source de la Loue. (en cas de forte pluie : musées, piscine couverte, pêche à la ligne...). Inscriptions avant le 17 avril pour organiser l'hébergement.
  • Du S30 mai au L1° juin (Pentecôte)- Daniel LEFEBVRE : Randonnée en Ardenne : les boucles de l'Ourthe. RDV à Houffalize le samedi matin +- 9h30 devant l'église. 3 boucles de 18 à 22 km, max 800 m d+. Le dodo dans un camping
  • D31 - Francis GREMILLET : Randonnée pédestre dans le massif vosgien

 

Juin 2020

  • D7 - Francis GREMILLET : Randonnée pédestre dans le massif vosgien
  • S13 et D14 - Philippe COME : Alpinisme. Morgenhorn 3626 m. Course de neige peu difficile. Refuge Blumlisalp non gardé.
  • D28 - Francis GREMILLET : Randonnée pédestre dans le massif vosgien
  • Du S27 juin au D5 juillet - Philippe COME : Alpinisme Valais Suisse. Lagginhorn 4010 m voie normale peu difficile. Refuge Weissmies. Dom des Mischabel 4545 m. Arête du Festigrat. Refuge du Dom.
  • Du S27 juin au S4 juillet - Michel BRISSAUD : Randonnées en étoile autour de Vallouise. Inscriptions avant le 27/04 pour réserver l'hébergement au chalet alpin l'Eychauda de la FFCAM (inscription quelques jours avant le 27/06 si vous venez avec tente, matelas pneumatique ou autre hébergement).

Rencontre Franco-Allemande juin 2019

Cette année encore, le CAF (cafiste) et le DAV (daviste) se réunissent pour devenir le CAV (caviste), jeu de mots facile en ce lieu si enchanteur qu’est la Bourgogne !!!

Tout d’abord, un grand Merci à nos dévoués organisateurs, Maurice, Gilles, Denis, qui ont su allier de bonnes conditions d’hébergement à Beaune (hôtel très confortable avec piscine appréciée sous la forte chaleur) à un programme culturel et à une randonnée dans le vignoble, le tout entrecoupé par de bons repas dans différents restaurants.

 

Le programme fut complet.

 

 

 

- la ville de Beaune et ses remparts, ses parcs, ses belles propriétés, l’Hôtel-Dieu de renommée mondiale, classé monument historique (visite facilitée pour chaque participant grâce à l’audioguide), la Basilique Notre-Dame etc...

 

 

 

 

- le vignoble, 3 boucles possibles selon la forme des marcheurs, sortie agréable, des fleurs, des senteurs, des couleurs, des ouvriers viticoles… pique-nique au parc de la Bouzaize.

- le château de Savigny-les-Beaune du 14°siècle, avec ses surprenants musées, de l’aéronautique, de voitures de course (Abarth), motos, tracteurs … et même une maquette au 10° de la fusée Ariane… Visite suivie d’une dégustation de bons vins, facultative !

 

 

 

- la ville de Dijon par la route des Grands Vins. Parcours de la Chouette (signalée) au sol. Très belle ville avec de nombreuses places bien sympathiques, monuments imposants, le Musée des Beaux-Arts tout

juste rénové, la vue panoramique du sommet de la Tour Philippe le Bon…

Et voilà, le séjour touche à sa fin…

Les chants, les instruments de musique (accordéon, harmonica) et même quelques pas de valse maintiennent les relations amicales entre les deux clubs. Le plaisir de se retrouver est intact, l’émotion toujours présente au moment de la séparation,

puis les sourires, les accolades l’emportent...

 

 

Auf wiedersehen, bis bald in Deutschland, in 2020 !

Nous, les Cafistes, profitons de la proximité de l’Abbaye de Citeaux pour en faire la visite sur la route du retour.

Encore merci à tous, organisateurs, participants des deux pays, c’est une réussite.

BRAVO !

Marie-Claude

CAMP D’ETE D'ALPINISME 2019 autour des COMBINS

Photo Alain Ayroulet
Photo Alain Ayroulet

Malgré un intérêt commun pour la « mobilité douce », c’est en plusieurs véhicules que nous nous sommes retrouvés le dimanche 7 juillet à Bourg St Pierre, prêts dès midi à attaquer la montée à la cabane du Vélan, 1000m plus haut donc à 2638m. Munis de nos crampons, piolets et de nos francs suisses, notre petit groupe de 9 s’engage donc à travers la verdure et chacun traverse à son rythme les rivières pour arriver finalement à l’étage du minéral. L’accueil au refuge est sympathique et la faible fréquentation de ce début d’été nous permet de bénéficier royalement de 2 dortoirs, doublant ainsi la superficie des couchettes ce qui au Vélan n’est pas un luxe… Nous avons alors le temps de boire notre première bière Suisse ou Rivella en savourant le panorama.

 

8/07 : le lundi, nous nous levons donc dès 5 h, bien reposés pour notre première course mixte vers le Mont Vélan (3727m) annoncée PD. L’accès au sommet par le glacier est choisi comme solution d’approche car plus dégagée et accessible que l’arête au vu des nuages. C’est donc à l’issue d’une longue marche dans le grand blanc et de quelques émotions dans la neige parfois molle que nous arrivons au sommet. Le GPS confirme notre position face à une visibilité limitée et justifie de sortir la «taupette». Afin d’éviter une neige encore plus molle, la décision est prise de redescendre par l’arête ce qui a le double avantage de nous entraîner (on n’est pas en camp d’été CAF pour rien !) et de varier les plaisirs en évitant un aller retour. C’est donc après une ultime rimaye testée par Isabelle et un petit pont de neige trouvé par Alain que nous accédons à l’arête. Nous amorçons notre retour… C’est là où les néophytes comme moi comprennent qu’il vaut mieux être en « très bonne condition physique » quand on n'a pas la technique : l’itinéraire n’est pas vraiment indiqué et c’est donc en suivant les traces de crampons que Valérie et Isabelle trouvent les meilleurs passages, quitte à grimper sur un gendarme ou à imaginer un chemin dans la moraine. Le groupe suit en 3 cordées et dans la bonne humeur, les plus aguerris attendant ou conseillant les moins sûrs. Après cette longue journée de plus de 12 h, on passe directement à la soupe car on dîne tôt en Suisse et le gardien du refuge est assez étonné de notre itinéraire qui s’avère finalement une première !

 

9/07 : le mardi, nous voilà en route pour 2 nuits à la cabane de Valsorey à 3037m. Nous optons pour l’itinéraire allégé car encore bien fatigués par la journée d’hier et nous arrivons donc assez tôt pour profiter de ce bel endroit. Isabelle la gardienne propose sur la terrasse une bonne tarte « bourdaloue » et d’autres préfèrent une bière… C’est l’occasion de sortir le topo imprimé sur Camptocamp décrivant l’ascension phare du lendemain : le Grand Combin de Grafeneire (4314m) ! Là, au fur et à mesure de la

lecture, les visages sont de plus en plus septiques… il s’agit d’un itinéraire classé AD mais décrit comme « paumatoire » voire piégeux avec des passages exposés, quelques pas d’escalade et surtout une course longue avec en moyenne 5 h aller et autant

retour…

Sur ce, il est évident que tout le groupe n’est pas prêt pour un tel effort et la sagesse belge de Daniel annonce que nous préférons laisser nos cadres tenter ce beau défi seuls : nous préférons une expédition réussie par quelques uns plutôt que de garder nos cordées sympathiques mais trop hétérogènes pour un tel objectif. Sur ces sages paroles, il fut donc décidé qu’Alain et Thierry feraient une cordée de deux et Isabelle se proposa de rester encadrer le groupe sur une autre sortie plus dans nos cordes. Valérie tenta de trouver parmi des élèves aspirants un premier de cordée qui l’accompagnerait mais ce fut hélas impossible car cette ascension comptait comme une épreuve de leur délicate formation de l’ENSA.

 

Photo Christian Helle
Photo Christian Helle

10/07 : le mercredi, après 2 h de sommeil supplémentaire sur les cordées parties au Grand Combin, nous nous sommes levés à 5h du matin pour voir rosir le mont Blanc.

Nous franchissons quelques névés et apercevons un lynx dans le sentier dit « panoramique » avant de chausser rapidement les crampons pour remonter le col des Maisons Blanches.

Cette partie qui devait être normalement une option tranquille se révélera plus tard assez technique pour les néophytes comme moi car la pente qui se relève en arrivant vers le col fait bien 40° pendant plus de 100 mètres et comme cette partie est particulièrement gelée, il est impossible pour les premiers de faire des marches : il me faut donc apprendre ou réapprendre le pas chaloupé du posé de crampon en sollicitant les souvenirs du Grand Parcours, ne pas avoir peur de rester debout tout en tordant ses chevilles pour planter les 10 pointes, faire confiance en la solidité de l’assemblage chaussure & crampons Petzl, ne jamais lâcher la hampe du piolet planté en alternance avec les crampons et ne pas céder à la tentation de se mettre à plat ventre en utilisant les pointes avant car Isabelle nous dit que la pente ne le justifie pas et parce que 10 pointes valent mieux que 2.

Grâce aux conseils avisés d’Isabelle et bien encadrée aussi par Valérie, notre cordée de filles arrive en haut et rejoint les garçons menés par Rémi. Isabelle sort la broche à glace pour sécuriser une ultime rimaye et nos deux cordées arrivent ainsi au col du Métin. 

Sans trop y croire, nous regardons alors vers l’arête en pensant à nos 2 amis qui ont tenté l’ascension depuis 3 h du matin. Nous faisons une pause à l’abri du vent quand nous voyons débarquer 4 jeunes autrichiens en Tee Shirt et sans corde à l’aise comme

des bouquetins ! Puis, comme si nous nous étions donné RDV, nous reconnaissons sur l’arête nos Alain et Thierry ! Ils nous ont reconnu aussi et redescendent vers nous avec agilité, la mine réjouie de leur longue ascension. Forts des précieux conseils du topo, ils ont pu éviter les itinéraires « paumatoires » et sont parvenus au sommet en moins de 5 h, suivis par un couple de norvégiens qui a senti en eux l’expérience. Il ne nous reste plus qu’à redescendre ensemble au refuge par une dernière pente enneigée que certains descendront sur leurs pieds, d’autres plutôt sur les fesses car la fatigue de la journée se fait sentir. A peine le temps de boire une bière que nous devons passer à la soupe… moment toujours convivial où chaque groupe peut raconter à l’autre sa journée.

 

11/07 : le jeudi, c’est de nouveau les sacs chargés que nous repartons vers notre nouveau refuge : la cabane de Panossière, 2641m. Pour y accéder, nous franchissons de nouveau le col de la veille en une lente ascension mais cette fois la neige molle

permet aux premiers de faire des marches pour les suivants donc c’est assez facile. Il ne nous reste alors qu’à nous encorder pour parcourir l’immense glacier de Corbassière. A part le bruit des crampons et l’oeil avisé sur d’éventuelles crevasses, c’est un pur plaisir d’évoluer dans ce paysage grandiose, tout en nuance de blancs avec les nuages qui dansent dans le ciel et chatouillent les arêtes voisines… Dans le passage du grand couloir, nous voyons la lente progression d’une troupe de 13 autrichiens partis plus tôt pour faire l’ascension du Grand Combin par le couloir du Gardien. Nous arriverons au refuge avant eux car nous avons décidé de ne pas nous aventurer sur le Tournelon Blanc qui est magnifique à regarder mais tout en glace et peu stable à arpenter.

Deux lacs d’un bleu profond surnagent au milieu du glacier, nous sommes seuls au monde dans toute cette partie et c’est du pur bonheur ! Nous avançons par la droite quand nous apercevons au loin deux skis puis deux autres skis de rando, puis des bâtons… Nos premiers de cordée avaient déjà trouvé cette semaine des mousquetons ou même une frontale oubliée mais là, cette triste découverte nous rappelle que même les meilleurs peuvent se faire surprendre. Le gardien du refuge à qui nous ramenons ce matos nous expliquera qu’il s’agit en fait d’un groupe de 7 skieurs suisses pris dans une avalanche à la fin du printemps. Notre arrivée chaotique à travers les moraines est récompensée par un vrai bon café (à 4 francs pièce car nous

sommes en Suisse !), une bière ou même une omelette pour les plus gourmands… et comme dit par Daniel lui-même, « les Belges n’ont pas de montagne mais ils ont une bonne descente ». Cerise sur le gâteau, le refuge bénéficie d’une vraie douche intérieure (5 francs !) ou extérieure et avec la chaleur, c’est bienvenu après le bèche un peu sommaire de la cabane de Valsorey !

 

12/07 : le vendredi matin dès 5 h, nous prenons un bon petit déjeuner avant de retourner dans le glacier de Corbassière mais cette fois par l’autre coté. Le groupe d’Autrichiens qui nous talonne choisit un autre passage mais nous les retrouvons au col :

ils s’engagent dans l’arête du Combin de Corbassière juste avant nous mais suffisamment vite pour ne pas nous gêner et éviter les chutes de cailloux. Quelques 2 ou 3 heures plus tard, nos 3 cordées du CAF se retrouvent au sommet et tandis que Thierry

partage sa taupette de génépi, une belle éclaircie nous offre alors un panorama à 360 degrés et à 3700m ! La descente se fait par une neige solide qui nous porte bien et nous permet d’apprécier sereinement un paysage magnifique. Nous faisons alors une belle pause pique-nique en face des séracs de Panossière : grandiose … ! L’ambiance au retour est détendue et la cordée franco-belge tente même une technique très particulière où Daniel de toute sa force court et tracte Alain qui skie debout sur la neige… Nous restons vigilants comme il se doit en appréciant quelques moulins naturels et de beaux cailloux en serpentine. Nous savourons cette dernière marche car nous savons que ce sont nos derniers pas sur le glacier de Corbassière toujours aussi désert. Tous les alpinistes seraient-ils donc partis au Mont-Blanc ? En tout cas, nous nous considérons tous comme particulièrement privilégiés d’être ici !

 

13/07 : le samedi est le jour du retour mais il n’est pas sans intérêt car l’itinéraire par le col des Avouillons (2648m) se révèle agréable avec un retour au monde végétal et une passerelle suisse impressionnante. Nous trouvons facilement un bon chemin pour traverser jusqu’à Nashliri (merci Isabelle pour l’itinéraire !) puis nous avons la surprise de trouver un super balisage et quelques chaînes pour monter au col de Lâne (3033m). La descente sur Bourg St Pierre est comme souvent en fin de semaine un peu dure pour certains genoux et certains pieds chauffent mais une pause botanique, la rencontre de quelques vaches noires du Valais et la baignade improvisée au moulin de Saint Pierre remet tout le monde sur pied. Ceux qui doivent travailler dès le lundi repartiront hélas dans la foulée pendant que notre ami Daniel nous emmène manger une dernière fois chez l’italien du Grand Saint –Bernard pour goûter le lard blanc avec les châtaignes au miel et un vrai café à un euro !

 

Le retour à la civilisation a du bon… mais quel bonheur que cette coupure à 3000m où pendant une semaine chacun a pu avancer à son rythme, donner le meilleur de soi même et apprivoiser les beautés d’un milieu a priori hostile mais riche de sens !

Un grand merci donc à nos cadres et tout particulièrement Alain et Isabelle… et vivement une nouvelle bouffée d’oxygène grâce au prochain camp d’été du CAF !

Cécile SIMONIN

Semaine dans le Lechtal (Tyrol autrichien) - Juin 2019

Le dimanche 30 juin les 8 cafistes des Hautes Vosges et Roland du CV de La Bresse, nous nous retrouvons en fin d’après-midi à l’hôtel Alpenblick de Bach pour une semaine de randonnée en étoile dans cette magnifique vallée de la Lech sous la houlette de

Denise qui connaît parfaitement le secteur pour l’avoir parcouru en long et en large depuis 2014.

 

Confortablement installés et en pension complète dans cet établissement à l’accueil chaleureux, nous n’aurons plus comme soucis que celui du choix des randos. Heureusement, car le beau fixe de la semaine précédente vire à une météo orageuse et

instable qui va rendre la tâche assez difficile pour Denise dès le 1er jour, sans compter la fermeture de remontées mécaniques pour cause de travaux ou les névés encore nombreux rendant impraticable le passage de certains cols et les horaires des bus

locaux pour assurer les transferts au départ des balades et surtout au retour à Bach, notre « camp de base » !

 

Malgré toutes ces contraintes et tous ces aléas, nous réussissons à faire de belles randonnées tous les jours.

 

Lundi 1er juillet : Bus pour monter à la station de ski de Hexenkessel. Puis tentative d’ascension du Jôchelspitze malheureusement avortée à cause de l’orage. Descente sur Holzgau et retour par le bus. (D+ 400 m)

 

Mardi 2 juillet : Bus + télésiège puis montée au Saloberkopf (2043 m) et descente sur le lac Kôrbersee - un des plus beaux sites d’Autriche – sic le panneau à côté du lac. (D+400 m)

 

Mercredi 3 juillet : Repli dans la vallée à cause de l’orage violent dès le matin sur Kriegeralpe. Tourisme à Lech puis retour à Bach l’après-midi depuis Holzgau par sentier panoramique et passerelle suspendue la plus longue d’Autriche.

 

Jeudi 4 juillet : Montée au refuge Friedrich Simms et retour en partant de Stockach (D+ 900 m).

 

Vendredi 5 juillet : Kriegeralpe et Butzensee en aller-retour car col de la Mohnenfluh impraticable à cause des névés (D+ 600 m).

 

Samedi 6 juillet : Montée à l’Alpenrosensteig par la forêt à partir de Bach, sentier panoramique jusqu’au petit musée de montagne Bergheu Museum et ascension du Jöchelspitze (2226 m). Descente rapide car la météo se dégrade (D+ 1200 m).

 

Voilà pour le détail, mais ce que nous garderons tous en mémoire, outre les bons moments de convivialité devant une bonne

bière le soir, c’est la beauté des paysages et surtout les tapis de fleurs qui transformaient la montagne en véritable jardin botanique.

Un grand merci à Denise pour son organisation sans faille de la part de tous les participants : Janine et Philippe, Colette et Guy, Monique, Laurence et moi, Marie-Claire.

Petit séjour de rando à Ornans

À moins de 3 heures des Vosges (en roulant tranquille), la région d'Ornans offre des paysages qui, sans être aussi grandioses que dans les Alpes, tranchent nettement avec les rondeurs de nos Ballons.

Nous étions 7 pour ce séjour, tout le monde est arrivé vendredi bien avant 11h et nous avons fait 3 belles rando durant le week-end.

 

Vendredi après midi une boucle au-dessus d'Ornans : la roche de Notre-Dame du Mont, puis le Château, la Fontaine aux Vipères, avant de visiter rapidement la ville (en repérant les restau pour le lendemain soir).

 

Samedi, rando toute la journée : d'abord l'impressionnant Puits de la Brême, le ravin du Puits Noir et nous sommes allés jusqu'à la grotte de Plaisir Fontaine par l'ancienne voie ferrée. Dommage qu'en cette période de sécheresse il y ait si peu d'eau dans les rivières. Ensuite, après avoir traversé le plateau de Septfontaines nous avons dominé Ornans et la vallée de la Loue au dessus du rocher du Grand.

Dimanche, comme la météo prévoyait des averses, nous avons un peu écourté le parcours, mais nous avons pu admirer l'essentiel, la magnifique source de la Loue et la cascade du Grand Saut. Un pique-nique à l'abri, puis une éclaircie nous a permis ensuite de visiter le village de Lods.

Ceux qui le souhaitaient ont eu le temps de visiter le musée Courbet avec les impressionnantes peintures de Yan Pei-Ming, et à l'abri des averses.

 

 

Nous étions logés dans 2 mobile-homes de 4 places au camping Le

Chanet où nous avons été très bien reçus. En dehors de la haute

saison ce moyen d'hébergement est assez souple (on peut louer

pour quelques nuits), suffisamment confortable et peu onéreux. Dans ce camping, il y a beaucoup de mobile-homes ; un coup de téléphone une semaine à l'avance, un échange de mail (un coup d'imprimante pour le contrat, une signature, un coup de scanner) et cela a suffit pour réserver. Les mobile-homes étaient disponibles.

 

C'est vrai que nous n'étions que des retraités libres le vendredi, mais d'autres personnes travaillant l'après midi auraient pu nous rejoindre même tard le soir. Il ne reste plus qu'à organiser un nouveau séjour au printemps en espérant beaucoup d'eau dans les rivières et surtout dans les cascades.

Michel Brissaud

Tour d’Aï – Tour de Mayen

 

Il y a encore eu de la chaîne donc du plaisir...

(NDLR : souvenez vous de la Dent de Lys...)

 

La traditionnelle randonnée montagne de la rentrée en Suisse nous a mené un peu plus loin que d’habitude. Cette année, Anne, Marie-Noëlle, Christian et Didier ont bien voulu s’aventurer au Col de Mosses et à Leysin.

La sortie, prévue initialement le premier week-end de septembre a dû, avec regrets, être reportée pour cause de météo ; avec regrets car on n'est jamais sûr que le week-end d’après ce sera bon et on craint au final d’être privé de sortie. Mais cette année la

chance est avec nous. Le temps s’annonce beau avec des températures agréables. En réalité il fera très beau avec des températures estivales qui ont fait souffrir un peu les randonneurs.

 

Samedi matin, rendez-vous est donné à Remiremont pour un départ en commun du groupe pour le Col des Mosses. Quelques ralentissements sur la route nous font arriver un peu plus tard que prévu au dit col et nous prenons le temps de pique-niquer avant la montée vers le Pic Chaussy. Ce sera toujours ça en moins à porter dans les sacs et puis des bancs et des tables accueillants nous tendent les bras ! L’itinéraire mène d’abord vers le Lac Lioson où se trouve une buvette et un petit refuge / dortoir bien sympathiques.

Durant la montée nous croisons nombre de pêcheurs qui redescendent du lac qui visiblement est très couru dans le secteur. Cet itinéraire est stratégique car cette année, avec la présence de ce refuge, l’opportunité de faire l’économie de l’intendance du camping nous est offerte. Et c’est d’un commun accord qu’il a été décidé de profiter des commodités du dur plutôt que de la tente humide à replier au petit matin. Avec le beau temps chaud, la foule se presse sur la terrasse de la buvette. Un petit crochet par le refuge permet d’alléger les sacs des affaires de la nuit avant de poursuivre vers le Pic Chaussy (2351 m).

L’itinéraire de montée ne présente pas de difficulté particulière. Un peu au dessus du lac, un petit col sans nom laisse apercevoir une partie de l’itinéraire de descente du lendemain. Le Pic Chaussy est atteint tranquillement et offre une superbe vue sur Les Diablerets. Les températures clémentes invitent à lézarder au sommet, ou juste un peu

en dessous pour cause de présence de très nombreuses fourmis volantes sur le pic même. On a beau essayer de rester au plus haut point, ces petites bestioles deviennent vite pénibles. Peu importe, même à quelques petits mètres plus bas, la vue reste superbe.

Nous prenons d’autant plus de plaisir à profiter du sommet qu’il y a juste à se laisser descendre tranquillement jusqu’au lac et à mettre les pieds sous la table après une petite douche bien chaude.

Après le repas du soir, une petite négociation s’engage avec la gardienne du refuge pour avancer l’heure du petit déjeuner qui normalement est à partir de 8H00 ; ce qui est franchement tard pour la journée qui nous attend et incompatible avec l’itinéraire de descente prévu. Visiblement les randonneurs du secteur ne se lèvent pas très tôt et les pêcheurs, dévorés par leur passion, préfèrent aller pêcher dès le réveil en sautant le petit déjeuner. Au final, le petit déjeuner copieux, avec entre autre moult confitures maisons et différents types de pain, sera servi à 7H00. Certains auront même du mal à quitter la table du petit déjeuner…

Le retour nous mène au petit col de la veille pour descendre à « Vers Les Lacs ». Oui, oui, vous avez bien lu, nous descendons vers les lacs de Vers Les Lacs où nous croisons la route de vaches ressemblant plus à des yaks qu’à des vaches suisses. Ce

sont ceux qui ont déjà voyagé dans des contrées lointaines qui l’affirment. Arrivés au Col des Mosses, nous prenons tranquillement la route vers Leysin où une télécabine nous permettra d’économiser un bon bout de montée pour nous déposer à proximité des deux tours au programme de la journée. Le trajet est l’occasion d’élaborer une stratégie par rapport à cette télécabine : sachant que l’enchaînement des deux sommets est un peu long, que la dernière descente est à 17H00, que pour rejoindre la télécabine il faut remonter un peu (1/2 heure quand même !), que la probabilité d’arriver trop tard est importante, que le trajet simple coûte 12 Frs, que l’aller retour coûte 15 Frs, soit seulement 3 Frs de plus, faut-il acheter un aller simple ou un aller retour ? Hum… que faire… finalement nous décidons de parier 3 Frs sur le fait que nous seront dans les temps pour reprendre la télécabine !

En haut de la télécabine, les deux objectifs de la journée, la Tour d’Aï (selon les Suisses, il y a deux points sur le i afin que les Français sachent comment prononcer aï !) et la Tour de Mayen, se présentent à nous dans toute leur splendeur ; deux belles tours blanches, comme des tables inclinées, avec de belles nappes vertes posées dessus. Dans notre dos, la vue sur la vallée du

Rhône, la petite rivière au fond de la vallée ;-) est superbe. Un peu plus loin sur le chemin descendant au pied des tours, le Léman fait son apparition. Le pied de la Tour d’Aï est rapidement atteint après être passés devant le lac d’Aï et l’ascension débute par quelques câbles. La montée se poursuit sur une zone herbeuse inclinée depuis laquelle on aperçoit déjà très bien le sentier menant au sommet de la Tour de Mayen et on devine déjà où les chaînes se trouvent. Mais pour l’instant nous poursuivons notre chemin qui arrive à une échelle.

Une échelle, finalement, ce n’est qu’une grosse chaîne rigide, donc du plaisir. La (trop) brève montée donne accès à un étroit sentier passant à l’opposé de la face visible de la tour depuis la télécabine. Long cheminement sécurisé par de nombreux câbles,

surplombant de raides pentes herbeuses et la falaise. La balade étant relativement fréquentée, nous croisons de nombreux randonneurs qui redescendent déjà, auxquels s’ajoutent les grimpeurs montés au sommet de la tour par la via ferrata.

Les croisements se font avec précaution. Après 1H30 d’effort, le sommet est atteint. Il est envahi par un nombre impressionnant de randonneurs en train de pique-niquer. Un père et son fils dégustent carrément une fondue chauffée sur un réchaud ! On se serait bien invité mais ils étaient déjà arrivés au fond de la casserole.

La vue à 360° est époustouflante ; vue sur le lac de l’Hongrin, le Lac Léman, les Portes du Soleil, les Cornettes de Bise, les glaciers, etc... impossible de tout nommer.

La faim qui commence à nous tenailler et la température agréable au sommet, incitent à prendre une pause pour le casse croûte de midi. On aurait bien enchaîné sur une sieste mais le sommet en face nous attend et nous nargue. Nous redescendons prudemment sur l’étroit sentier, l’échelle et les câbles sans manquer de profiter encore une fois des paysages qui s’offrent à nous. Au pied de la Tour d’Aï, nous fonçons en direction de la Tour de Mayen sans même prendre le temps de s’arrêter ne serait-ce que 5 mn à la buvette se trouvant à côté du lac de Mayen ; on se dit que ce sera au retour. Avant d’attaquer la montée, petite concertation sur la stratégie à adopter pour ne pas rater la dernière descente. Nous attaquons la montée à bonne allure en espérant atteindre le sommet avant la barrière horaire fixée. Le lac Segrey à partir duquel l’ascension proprement dite débute est atteint rapidement. Le sentier en pente douce qui longe les falaises permet de voir en face le sentier montant à la Tour d’Aï. De nombreux randonneurs se trouvent encore au sommet alors que sur notre itinéraire il n’y a plus personne.

Peu de temps après, le chemin oblique vers le sommet, devient plus raide et s’élève de sangle en sangle. Nous sommes quasiment à la barrière horaire quand la chaîne tant attendue, oh ... oui …, est atteinte. Ce passage étant assez court et le sommet situé juste après, nous l’attrapons à pleine main et nous nous hissons dessus. Victoire, le sommet… vite une, ou deux, ou trois photos et c’est déjà la descente. On redescend dar-dar mais sans précipitation comme si l’orage habituel de fin de randonnée menaçait, alors que cette année, rien, pas un seul nuage menaçant à l’horizon. Mais tout le monde a en tête l’horaire de la télécabine. Rater la télécabine n’est pas dramatique en soit mais obligerait à une heure de descente supplémentaire et vu le parcours déjà effectué, personne n’en a envie.

Redescendu au pied de la voie, le groupe grille la buvette (grrr) et remonte vers la télécabine. Qu’elle semble longue cette montée… longue… mais longue… et puis nous y sommes enfin avec même 15 mn de rab ! Pari à 3 Frs gagné !

 

Au final tout le monde est content de ces belles balades presque pépères… et rendez vous est donné pour l’année suivante. Quelques indices sur les destinations possibles ont déjà été donnés… aux initiés.

Rémi

Le CAF au Mondial Air Ballons

Du 26 juillet au 4 août 2019 le mur d'escalade du club de Nancy a été installé à Chambley.

28 personnes dont 26 affectées à l’escalade ont été nécessaires pour organiser cette animation qui a encore reçu énormément de participants, petits grimpeurs, mais aussi quelques parents et même grands parents. Parmi ces bénévoles, il y avait 10 personnes du club des Hautes Vosges et 3 du club de Cornimont.

En 2017, nous avions eu 1810 passages sur le mur.

En 2019, nous arrivons à 2546 en 10 jours ce qui représente une intense activité et nous avons même dû refuser du monde pour pouvoir terminer à 21 heures chaque soir.

Avec une météo très favorable, nous avons pu assister aux nombreux décollages des montgolfières.

Les cadres, très motivés et unanimes, notent le prochain rendez-vous en 2021

Jean MERCIER


Club de Cornimont : Les Orangs-Outans

Membres du bureau du club :

 

Rémi VALDENAIRE

Président

1 envers de Demrupt 88160 Le Ménil

Michel FREDRIKSEN

Vice-président

634 route de Baudimont 88290 Saulxures / Moselotte

Philippe GEGOUT

Trésorier

18 route du Droit 88310 Cornimont

Jérôme MARION

Secrétaire

301 rue des Écureuils 88290
Saulxures / Mtte

 

 

Plus d'infos sur leur site web : http://clubalpin-cornimont.ffcam.fr/

Notes de lecture d'Alain Fouchet

Dans Notes de lecture, je vous présenterai, selon mon humeur, des livres sur la montagne, l’alpinisme, l’escalade. Cela sera avec, parfois, le sentiment que la lecture de celui-ci ou celui-là est essentielle, voire indispensable...

Alain Fouchet.

 

Petit guide médical pour le voyage, Emmanuel Cauchy, nouvelle édition Poche 2015

 

Avec ce petit livre qui tient dans la main, le « Docteur Vertical » nous livre un maximum d’informations dans un minimum de pages.

Pour chacun de nous, cela sera un formidable livret de révision de toutes les techniques de secours apprises lors du dernier stage de formation

aux gestes de secours, et que nous n’avons pas révisé depuis…Oui depuis quand au fait ?…

Mais maintenant que j’y pense, saurais-je encore faire un massage cardiaque externe, mettre en position d’attente, utiliser un défibrillateur

automatique…. ?

Petits dessins sympathiques, croquis explicites agrémentés de quelques lignes, pour que, d’un seul coup, tout revienne en mémoire. C’est rassurant de s’apercevoir que l’on a toujours de la mémoire et que l’on se sent prêt à faire face au cas où…Mais il s’en fallut de peu….

Pour chaque rubrique, un encadré rouge présente des actes médicaux et ne concerne que les médecins.

 

Pour jeter un oeil sur ce petit ouvrage tout en découvrant l’Ifremmont : l’Institut de formation et de recherche en médecine de montagne fondé par Emmanuel Cauchy :

http://www.ifremmont.com/documentation.php

Chez un autre éditeur et par le même auteur, nous trouverons le Petit manuel de médecine de montagne.

 

Petit, pas du tout par rapport au guide que je viens de vous présenter, mais plus complet, plus précis et avec plus de conseils pour l’amateur d’aventures montagnardes. Il peut être utilisé comme livre de référence à la maison pour savoir la conduite à tenir en cas de « bobos ».

Pour aller voir le grand frère chez Glénat :

https://www.glenat.com/solo-montagne-guides-techniques/petit-manuel-de-medecine-de-montagne-9782723458955

Refuge du Grand Ventron

Gérard déjà à l'oeuvre en 2007
Gérard déjà à l'oeuvre en 2007

 

 

Je suis passé au refuge vendredi 20 septembre. Gérard y était déjà pour quelques jours, je l'ai trouvé en train de faire le grand nettoyage d'avant l'automne. Les dortoirs étaient déjà nickel propres. Mais je vous préviens, si vous descendez l'escalier des dortoirs, en chaussettes bien sûr (on n'y monte pas en chaussures évidemment), car l'escalier a été ciré et astiqué, alors faites bien attention à ne pas glisser !

Dans la cuisine, 4 feux gaz, mini-four, four à micro-ondes, cafetière électrique. Mais pas de frigo, cela évite d'y oublier des choses qu'on retrouverait moisies. Promenez votre sac glaciaire au besoin ou votre saucisson. L'hiver le chauffage au bois est très efficace, mais l'eau est coupée à l'intérieur à cause du gel ; elle coule toujours à la fontaine extérieure. Et un conseil : avant de partir, ne pas laisser même une miette de pain (ni la peau du dit saucisson) car cela attirerait les souris !

Le sommet du Grand Ventron est à deux pas avec un magnifique panorama du Hohneck jusqu'au Ballon d'Alsace.

Mais si un jour vous êtes perdus au Grand Ventron dans le brouillard, sous la neige avec le grésil qui vous cingle la face, et que l'auberge est fermée, et que le refuge du CAF est lui aussi fermé, sachez qu'à moins de 500 m au nord-est il y a un abri ouvert, le "Chalet de la Mereuille". Il n'y a rien d'autre que des tables, des bancs et un poêle, mais ça peut dépanner. Il faut suivre la route vers le nord, il est dans les bois à 50 m de cette route à droite.

À propos de refuge, aux Trois Fours le jus de pomme était très bon cet été, l'hiver dernier le vin chaud était réussi et à chaque fois l'accueil était chaleureux (voir : chaletrefuge3fours.ffcam.fr). Et au Sotré j'ai apprécié la bière. Quand on randonne,

raquettes au pied, Retournemer, Trois-Fours, Hohneck, Sotré, c'est agréable !

Michel Brissaud


Renseignements complémentaires sur le site : http://refugegrandventron.ffcam.fr/ 


 

Pas loin de Cornimont, et à deux pas de notre refuge :

 

https://www.auberge-de-la-chaume-du-grand-ventron.com/

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